Expositions: Attractions Nocturnes, Attractions Américaines et Bella Rose
April-May 2018: Artist Residence at ANEWAL Gallery, Kyoto Japan – Exploring Night in Kyoto
April 2018: « Lisa + Night Attractions » at ANEWAL Gallery for KG+ Festival – Kyoto, Japan, Solo Exhibition
Nominated for Festival Award.
The exhibition is presented in a traditional Japanese Machyia house
March 2018: Affordable Art Fair New York, Chelsea Pavilion, Spring edition, Art Fair
January 2018: Art-rooms, London, UK – exhibition and Art Fair
January 2018: Photo 18, Zurich Switzerland, Festival and fair
Du 15 Juin au 2 Septembre 2017 – Exposition Paris Jolie Capitale – Galerie Hegoa Paris 7 – Group Show
Avril 2017: Festival Emoi Photographique, Angoulême – Serie Bella Rose
Septembre 2016: Festival America – Attractions Nocturnes
Place Pierre Sémard, Vincennes, 29 août 2016 – 14 septembre 2016.
Présenté par le Festival America (www.festival-america.org) et la Ville de Vincennes.
40 images en grand format 150 cm x 150 cm sur les USA.
Pour le Festival AMERICA 206, Nicolas Auvray, photographe de 40 ans originaire de Vincennes et résidant à New York présente “Attractions Américaines”, sur la place Pierre Sémard du 29 août au 6 septembre, une série d’images en noir et blanc sur l’Amérique.
Apres son exposition publique “Attractions Nocturnes” en 205, sa nouvelle série “Attractions Américaines” est un travail construit au cours de nombreuses années de recherches et de voyages aux USA. Les photographies présentées ont été prises entre autres dans les états de New York, Pennsylvanie, Massachusetts, Ohio, Kentucky, Louisiane, Floride, Arizona, Utah, Nouveau Mexique, Colorado, Oregon, Montana, Californie etc.
Au travers de ce parcours photographique composé d’une quarantaine de tirages grand format, ce sont bien les États-Unis qui fournissent la matière brute, mais surtout Nicolas Auvray nous raconte son aventure personnelle, celle des personnes qu’il a croisées, et sa relation intime avec ce pays. Il ne s’agit pas ici de documents, mais il nous fait plutôt part de ses étonnements, interrogations, rencontres, ou de ses découvertes. Mais au-delà de tout, il manifeste sa grande empathie pour ce pays qui l’accueille depuis longtemps.
Nicolas Auvray observe les États-Unis sous de nombreux angles. New York ou Oregon, dans les villes ou dans les zones rurales, la nuit et le jour, avec des inconnus ou ses amis. Tantôt fantastiques, tantôt symboliques, ses images mélangent l’imaginaire Américain, ses mythes, les illusions ou les réalités quotidiennes des villes et des campagnes avec les projections du photographe.
Avec cette série, Nicolas Auvray s’interroge sur les promesses et les fantasmes américains, en utilisant leurs expressions quotidiennes. Il y suggère un pays en constante évolution. Au-delà de l’aspect romantique de ces images, dont certaines parlent de la solitude, il ne faut pas y lire de nostalgie. L’humour et l’optimisme restent toujours présents et c’est bien d’aujourd’hui qu’il s’agit. Les photographies parlent des communautés aux États-Unis de leurs rêves, de leurs obsessions, de leurs folies. En regard, il montre aussi les moyens de transition utilisés pour exister dans un monde qui en fin de compte reste difficile pour beaucoup : des chapeaux de cowboys, des déguisements pour un festival, des groupes de couturières, des posters de comics, des couvertures de journaux, un magasin d’alcools, les grands espaces… Une publicité de bière dans le métro nous donne un indice : “Great times are waiting” et se confronte à une réalité actuelle beaucoup plus tangible, plus simple et plus humaine.
En nous présentant ses images, Nicolas Auvray souhaite nous inviter dans une série de tableaux comme autant de chapitres d’un livre, ou chaque image ajoute sa charge dramatique et émotionnelle à l’autre, pour révéler un pays mi-réel, mi-onirique et créer un histoire ou, espère-t-il, chacun pourra à son tour s’étonner et retrouver une part d’imagination et d’émotions.
ATTRACTIONS NOCTURNES
Dernier site d’exposition: Place du Louvre, Paris 1er.
Au sujet de l’exposition:
« Attractions Nocturnes » est une exposition extérieure des photographies en grand format de Nicolas Auvray. Elle est offerte au regard du public, de jour comme de nuit, du 2 octobre au 6 décembre 2015, au cœur de Paris, place du Louvre, sur les grilles rénovées de la Mairie du 1er arrondissement de Paris, face aux sites historiques du Musée du Louvre et de l’Eglise Saint-Germain l’Auxerrois. « Attractions Nocturnes » est composée de 18 photographies de 1 m 20 de hauteur et dont la longueur varie de 1 m 20 à 3 m pour les panoramiques.
« Attractions Nocturnes » propose une série d’œuvres réalisées de nuit, en noir et blanc. Elle se présente comme une promenade nocturne urbaine : des lieux familiers sont redécouverts, des personnages apparaissent et disparaissent dans une obscurité propice aux métamorphoses et aux transitions. Dans ces images, la ville est métaphorique : Paris, Stockholm, New-York…qu’importe, ce qui compte c’est l’universalité des atmosphères. C’est aussi une invitation à explorer d’autres Mondes. Les spectateurs sont transportés dans ces scènes oniriques pour y suivre leurs aspirations ou leurs pulsions plus sombres et peut-être partir en quête de leur identité.
Le commissaire de l’exposition est Chuck Kelton, photographe et maître tireur new-yorkais. Il a collaboré au fil des années avec les grands noms de la photographie américaine tels que Lillian Bassman, Robert Capa, Larry Clark, Jessica Lange, Saul Leiter, Helen Levitt, Danny Lyon, Mary Ellen Mark, Lou Stettner…
Héloïse Conesa, conservatrice responsable de la collection de photographie contemporaine au département des Estampes et de la Photographie à la Bibliothèque nationale de France a également collaboré au projet et écrit le texte de présentation qui accompagne l’exposition.
Cette exposition est réalisée en partenariat avec la Mairie du 1er arrondissement de Paris et le Comité municipal d’animation culturelle du 1er. Elle est rendue possible à une campagne de financement participatif et au grâce au soutien de mécènes.
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Présentation de l’exposition « Attractions Nocturnes » par Héloïse Conésa, Conservatrice chargée de la photographie contemporaine à la Bibliothèque Nationale de France (BnF)
Qui se perd, trouve.
Etrangement familières, les photographies de Nicolas Auvray sont néanmoins troublantes car elles distillent une part de mystère, de fantasmagorie : celle qui revient à la nuit et aux êtres perdus dans son vide.
La nuit ici n’est pas un temps, un moment de la journée, mais devient un espace à habiter dans lequel la nitescence des passants est un point de repère, pendant plus diffus de la lumière crue des lampadaires qui affiche une trouée blanche et nette dans les noirs veloutés des tirages.
Nicolas Auvray privilégie la frontalité, les lignes de fuites et les bâtiments aux volumes simples. La rigueur que confère le motif du (demi-)cercle, et à l’opposé, du rectangle, récurrents chez le photographe, géométrise un espace crépusculaire. Très structurées, les compositions offrent un cadrage précis que le noir et blanc redouble quand il est très contrasté, et à l’inverse, adoucit lorsqu’il nous plonge dans un camaïeu de gris. Toutefois, dans cette impression générale d’équilibre, le photographe tient à apporter une instabilité : légère dissymétrie, décentrement, sont les indices de la fragilité des choses, de la vulnérabilité des êtres. Ainsi, dans l’une des images, le rythme de la façade de la maison scandée par l’alternance de murs blancs et de grilles sombres est rompu par la présence d’une porte mais étrangement baignée de lumière.
Privilégiant les lieux de passage – porte, escalier, tunnel, pont… – et les zones désertées, le photographe donne à ses photographies une portée symbolique où la question de la localisation de la prise de vue importe moins que la volonté de nous plonger dans une errance nocturne à la fois magique et inquiétante. Point de pittoresque dans ses images, mais la recherche d’une universalité des atmosphères où les lieux de transit, d’attente, se donnent à lire comme la voie vers un rite initiatique. Les jardins publics apparaissent comme des havres de paix empreints d’une sorte de féérie dans leur tendresse hiémale. Malgré leurs silhouettes tortueuses, les arbres demeurent les signes d’un Eden où la solitude des êtres dans les rues de la cité marque une pause au profit d’une douce mélancolie.
La présence humaine souvent se trouble dans une ville nocturne qui semble l’engloutir. Les personnes sont floues ou photographiées à distance entre concentration et dilatation, moments d’introspection et d’extraversion. Ces fantômes habitent des chemins et semblent toujours en chercher le bout. Il peut paraître anecdotique de préciser que beaucoup de ces photographies sont des autoportraits. Pourtant, la forte charge narrative de l’œuvre, son séquençage et les modulations de son phrasé témoignent de l’importance du photographe dans ce schéma actanciel. Dans une de ses photographies, Nicolas Auvray se positionne seul sous les arcades, un papier blanc au sol, isolé au premier plan, de même que le dessin énigmatique du chiffre 1 sur le pilier de droite, semblent étayer sa solitude et la dimension existentielle de son travail. Cependant, il serait inexact de penser que la nuit qu’il met en scène n’est pour le photographe qu’une thébaïde. Car l’obscurité ouvre vers l’insolite. Figure évanescente et omnisciente, le photographe observe, suit, puis va à la rencontre des autres noctambules : une jeune femme perdue dans un parc, une passante qui lui offre l’image d’une odalisque contemporaine, une joyeuse bande d’amis ou peut être une famille croisée sous un tunnel.
Après l’errance, les échanges ponctuent la nuit et ces attractions dissipent la fuite du temps. Il est temps de rentrer ainsi que nous y invite ce penseur attendant sans doute le dernier bus de la soirée. La bouche de lumière qui s’ouvre sous le pont, de même que la nuée de confettis qui dessine sur l’asphalte une brillante constellation nous signalent ainsi l’éternel retour du jour.
Héloïse Conésa, Conservatrice chargée de la photographie contemporaine à la Bibliothèque Nationale de France (BnF)
Cette exposition est rendue possible grâce au support ou mécénat des institutions et entreprises suivantes